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 Angers :... le principal accusé a échappé à la justice

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Safeu
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Safeu


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MessageSujet: Angers :... le principal accusé a échappé à la justice   Angers :...  le principal accusé a échappé à la justice EmptyMar 12 Avr à 9:17

Angers : pendant trois ans, le principal accusé a échappé à la justice
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-635467,0.html
LE MONDE | 05.04.05 | 16h35 • Mis à jour le 05.04.05 | 17h43



C 'est une lettre anonyme, adressée à "monsieur le procureur des enfants", qui a finalement le mieux résumé la situation. "J'ai vu, jeudi, à la télé qu'on doit dire pour punir les gars qui font ça aux enfants, écrit "une voisine", le 21 mai 2001. Alors pourquoi la police a su, il y a longtemps, par le copain d'Amélie qu'elle avait été violée et ne fait rien ? Je sais que le Didier J. est en prison pour une histoire de toucher des enfants. Lui, ça va, mais le Eric, il court encore et il peut refaire ça. On a peur pour les petits enfants."

La voisine n'avait pas tort. Eric J., l'un des principaux accusés du procès de prostitution enfantine d'Angers, est soupçonné d'avoir fait subir des atteintes sexuelles à 40 enfants, dont les siens, entre 1999 et 2002. Il était pourtant sous contrôle judiciaire depuis sa sortie de prison, en 1999, et a été mis en cause dans 15 procédures entre 1993 et 2003.

Le dossier d'instruction montre que la justice n'a pas su intervenir à temps. Malgré les alarmes, arrivées pendant trois ans jusqu'au bureau du parquet des mineurs, Eric J. n'a pas été inquiété avant son placement en garde à vue, le 25 février 2002, lorsqu'a été découvert le gigantesque réseau pédophile. Comme le souligne L'Express paru le 4 avril, la justice savait depuis huit mois qu'il avait demandé des enfants pour "faire des trucs avec eux". Il l'a fait. Avec presque tous ceux qu'il a croisés ces trois années-là.

Risque de récidive. Eric J. a été condamné le 29 janvier 1997 à cinq ans de prison, dont un avec sursis et trois ans de mise à l'épreuve, pour des attouchements sur 10 enfants, dont son fils. "Il n'a pas hésité à meurtrir gravement de très jeunes enfants, dont certains présentent désormais des troubles profonds", notait alors le tribunal. Il éprouvait "une certaine excitation" à raconter à son amie de l'époque ses attouchements sur les enfants, et "ses tendances pédophiliques font qu'il existe un risque de récidive très important".
Eric J. est placé en mars 1999 sous contrôle judiciaire. Il doit prévenir de ses changements d'adresse ; consulter un psychiatre et indemniser les victimes. Sous le contrôle du juge d'application des peines, qui peut révoquer son sursis et le renvoyer en prison pour un an s'il n'observe pas ces obligations. Il les respecte assez mollement.

Un suivi épisodique. En juillet-août 1999, il manque quatre rendez-vous avec son conseiller de probation. Qui note, le 18 janvier 2001, qu'Eric J. "adhère peu à une démarche de soins". La juge d'application des peines, le lendemain, est plus sèche, d'autant plus qu'il vient de voler un scooter : "Monsieur J. est un condamné qui se soumet avec difficultés à un suivi socio-éducatif. (...) La commission de nouvelles infractions est peu étonnante."
Le 8 mars 2001, les services sociaux écrivent nettement au procureur qu'Eric J. "ne respecte pas les exigences judiciaires définies dans le cadre de sa liberté conditionnelle". Le 30 mars, la juge des enfants indique au parquet que "J. a reconnu ne plus être allé voir son psychiatre depuis un temps certain" et "le laisse apprécier la suite à donner".

En mai, le condamné part pour Nantes sans prévenir personne. "Nous sommes à nouveau devant le fait accompli, s'agace la magistrate le 7 juin 2001, et elle envisage une révocation du sursis. Sa fuite a pour conséquence un nouvel échec des soins que je lui avais demandés." Elle se contente finalement de transmettre le dossier en septembre à Nantes, où le service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) le reçoit le 21 novembre.

"En l'absence totale de directives particulières de la part des magistrats, explique le SPIP de Nantes, nous n'avons pas utilisé la procédure usuelle d'attribution d'urgence." Le dossier est confié en décembre à une assistante sociale en grève, qui ne l'ouvre qu'à la mi-janvier 2002.

Des liaisons dangereuses. Dès sa sortie de prison, Eric J. va s'installer chez Lydia M., mère de quatre enfants de trois pères différents. Ils ont un bébé, Agathe -les prénoms des mineurs ont été changés-, née le 7 janvier 2000. "La situation nécessite toute ma vigilance", note en juillet 1999 le conseiller de probation d'Eric J.
En octobre 1999, il part s'installer avec Marie-Laure T., qui a déjà quatre enfants. Deux d'entre eux (et une petite voisine) ont subi des attouchements du père, le troisième des violences. Il ne reste que la petite Aurélia à la maison, aussitôt placée, le 3 décembre 1999, par le juge des enfants qui estime qu'avec la présence d'Eric J., la petite de 18 mois se trouve "dans une situation de danger imminente".

Eric et Marie-Laure ont deux enfants, et d'octobre à décembre 2000, Eric J. héberge un de ses frères, Jean-Marc, qui sort de prison après huit ans, pour viol sur mineurs.

Les signalements. Les services sociaux signalent le 25 janvier 2001 au parquet que la petite Emeline est en danger : "Rien ne nous permet de penser -qu'Eric J.- sera respectueux de l'interdit de l'inceste." En mars, elle présente des lésions sur les mamelons ­ "S'agit-il de lésions consécutives à une succion ?", s'inquiète un médecin. "Nous craignons que monsieur J. renouvelle avec sa fille ce qui s'est passé pour d'autres enfants, signalent les services sociaux le 20 mars 2001. De fait, la barrière familiale n'a pas été pour lui un interdit à ses fantasmes." Sa compagne Marie-Laure a même dit à une puéricultrice : "A chaque fois que nous avons des rapports sexuels, il me parle de ce qu'il a fait aux petites filles dans le passé, et je vois bien que ça l'excite terriblement et qu'il a besoin de ça pour jouir ! Je vois bien qu'il est malade, que ça n'est pas normal. Je sens bien qu'il pourrait recommencer ; ça me fait d'autant plus peur qu'il refuse de se faire soigner."
La juge d'application des peines se dit, cette fois, "assez inquiète". "Pour ma part, j'ai toujours considéré qu'une récidive était fortement à craindre, sans me douter qu'il pourrait s'en prendre à un bébé", indique le 23 mars 2001 la magistrate, qui note que J. a repris contact avec un psychiatre, "peut-être sent-il l'imminence de poursuites judiciaires ou du moins d'une enquête de police". Elle ne viendra pas. "Veuillez être avisée que je n'ai pas ouvert d'enquête pénale faute de faits", lui indique le procureur, le 28 mars 2001, qui demande le placement rapide de la petite et des sanctions contre J. "Je ne pense pas que monsieur J. puisse, dans le cadre du suivi du sursis mise à l'épreuve, bénéficier de plus d'avertissements. Cette mesure paraissant inadaptée, j'en sollicite la révocation urgente." La magistrate ne s'y résout finalement pas, et le parquet n'insiste pas. Eric J. est parti à Nantes, elle renferme son dossier le 14 septembre 2001.
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vilmatou
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MessageSujet: Re: Angers :... le principal accusé a échappé à la justice   Angers :...  le principal accusé a échappé à la justice EmptyJeu 14 Avr à 1:01

c'est contre la justice qu'il faudrait porter plainte, pour nonprotection d'enfants en dangers !!!
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lirielle
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MessageSujet: Re: Angers :... le principal accusé a échappé à la justice   Angers :...  le principal accusé a échappé à la justice EmptyJeu 14 Avr à 21:12

En effet !!!! inadmissible...
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