De la part de Vilmatou
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http://fr.news.yahoo.com/050303/295/4auup.htmlRevue de presse de Yahoo
jeudi 3 mars 2005, 10h08
Dans la presse : Angers, procès monstre Les grands quotidiens commentent l'ouverture du procès des réseaux pédophiles familiaux d'Angers. "Si le dérapage judiciaire d'Outreau n'a pu se produire que porté par une exaltation antipédophilique dont la justice n'a pas l'exclusivité, les magistrats semblent avoir retrouvé leur sang-froid. Ce serait bienvenu. Une bonne justice est nécessairement déprise des délires justiciers. Elle pourra ainsi s'occuper dignement de la seule chose qui compte dans ces affaires : la souffrance des enfants." Gérard Dupuy. Lire la suite de l'édito sur Libération (
http://www.liberation.fr/page.php?Article=279667)
"Ce procès va ouvrir les yeux à beaucoup sur le sordide et la promiscuité. Lorsqu'on en vient à « prêter » un enfant contre une cartouche de cigarettes, ce n'est plus la cour des miracles, c'est le chaos de l'humanité dans la cité. Il serait réducteur et dangereux de croire que cette tragédie ne concerne que les familles survivant des minima sociaux. La pédophilie est dans les beaux quartiers comme dans les cités d'urgence." Hervé Chabaud. Lire la suite de l'édito dans L'Union (
http://www.lunion.presse.fr/edito.html)
"Les enfants étaient échangés contre des colis de la banque alimentaire, des cartouches de cigarettes ou de l'argent. Au cercle des parents se sont ensuite ajoutés des copains, des voisins et des individus encagoulés dont certains ne sont pas encore identifiés." Yves Launay. Lire la suite de l'édito sur Ouest France (
http://www.ouest-france.fr/offaitjour.asp?idDOC=202567&idCLA=3631)
Toutes les revues de presse :
http://fr.news.yahoo.com/revuedepresse.html "« Les policiers m'ont forcée à dire la vérité », se défend une des mères. Car les femmes ne se contentent pas de fermer les yeux : elles participent au crime. Et pas davantage que les hommes, elles ne réalisent l'horreur des faits. On a évoqué des notables se mêlant aux orgies, des « costume-cravate » encagoulés qui venaient prendre livraison de photos, de films, et consommer sur place. Les sommes en jeu dépassaient effectivement les revenus des foyers concernés (on a parlé de 300 euros par semaine récoltés par les fournisseurs d'enfants), mais quelques cagoules enlevées ont ramené les enquêteurs aux premiers cercles, où des parents préféraient ne pas être reconnus par leur progéniture. Seule certitude à ce jour : les familles avaient en commun la misère sociale. Pas celle qui pousse au dénuement extrême. Une misère intellectuelle et physique qui offre l'inceste et les abus sexuels en héritage. " Régine Magné. Lire la suite de l'article dans Sud Ouest (
http://www.sudouest.com/030305/une.asp?Article=030305a28808.xml)
"Les institutions ne devraient pas pour autant être épargnées. La défense entend ainsi mettre en cause le fonctionnement des services sociaux. Vingt et une des 23 familles auxquelles appartiennent les accusés étaient en effet connues ou suivies par le département. Quinze d’entre elles avaient fait l’objet de signalements des services du département pour des carences éducatives, parfois même avec des «suspicions de maltraitance de nature sexuelle». Quant à la question tout aussi récurrente que sans réponse du soin des délinquants sexuels, elle devrait à nouveau être posée." Emmanuelle Reju. Lire la suite de l'édito sur La Croix (
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2198126&rubId=4076)
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