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 Angers : témoignages des enfants

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Safeu
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Safeu


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MessageSujet: Angers : témoignages des enfants   Angers : témoignages des enfants EmptyMar 12 Avr à 9:12

Angers : témoignages des enfants
http://permanent.nouvelobs.com/societe/20050412.OBS3705.html
NOUVELOBS.COM | 12.04.05 | 07:54

C'est au tour des victimes de témoigner au procès pour pédophilie. Des témoignages enregistrés qui seront diffusés sur des écrans devant la cour.


A lors que le président du conseil général de Maine-et-Loire, Christophe Béchu (UMP), a défendu lundi 11 avril ses services sociaux, mis en cause par la défense, rejeté tout dysfonctionnement dans le suivi des accusés au procès de pédophilie d'Angers, c'est au tour mardi des victimes de témoigner. Des témoignages qui ont été enregistrés et seront donc diffusés via des écrans devant la cour d'assises.
Christophe Béchu était cité comme témoin devant la cour d'assises de Maine-et-Loire en qualité de responsable des services de l'Aide sociale à l'enfance (ASE) et de la Protection maternelle et infantile (PMI).
"Il n'y aurait pas de procès de pédophilie s'il n'y avait pas de pédophiles présumés", a souligné à la barre l'élu, qui est en fonction depuis avril 2004 et ne l'était donc pas au moment des faits jugés, relatifs à des agressions sexuelles et viols sur 45 enfants entre janvier 1999 et février 2002.
"Aucun travailleur social n'est mis en cause dans cette affaire compte tenu de son travail", a remarqué Christophe Béchu, se disant "absolument convaincu de la conscience professionnelle de ceux qui sont amenés à travailler sous (sa) responsabilité". Publicité

Les travailleurs sociaux ne peuvent intervenir qu'à la demande ou avec l'accord des familles, et n'ont "pas de pouvoirs d'investigation", a souligné le président du conseil général.


Police des familles


"Ce n'est pas la police des familles", a-t-il fait valoir, en demandant à ne pas "confondre le travail social et la dénonciation de crimes". Au total, 41 signalements, dont 18 pour des suspicions de nature sexuelle, avaient été transmis au parquet concernant 15 des 23 familles impliquées dans cette affaire de pédophilie et d'inceste, la plus vaste jamais mise au jour en France.
Mais ensuite, les délais de traitement par l'autorité judiciaire ont parfois été longs, ont estimé certains intervenants sociaux et plusieurs avocats. Et tous ces signalements n'ont pas débouché sur des mesures de placement.
"La philosophie, aujourd'hui, du code de l'action sociale est de privilégier le lien parent-enfant. C'est ce qui fait que les placements sont l'exception, même quand les parents représentent un danger", a justifié le président du département.
"Il n'y aurait pas 1.536 enfants placés dans notre département, soit un enfant sur 30, si les services sociaux ne signalaient jamais et si le parquet ne donnait jamais suite", a-t-il toutefois estimé en évoquant "des chiffres qui donnent le vertige".


Citoyen

L'affaire d'Angers, qui "relève de l'"impensable, de l'indicible, de l'innommable", "nous interroge plus globalement en tant que citoyen", notamment au sujet de "la perception de la sexualité", "la place de la pornographie" et "le climat de permissivité" dans notre société, a estimé l'élu UMP.
Avant lui, un inspecteur de l'enfant à l'ASE, auteur de plusieurs signalements pour des carences éducatives sur des victimes dans ce dossier, a reconnu devant la cour que lui et ses collègues s'étaient "posé la question de savoir comment on n'a pas pu voir ce qui se passait".
"Entre 1999 et 2002, les travailleurs sociaux écrivent sur le papier, disent qu'"il y a le feu", mais on a le sentiment qu'aucune protection efficace des enfants n'est décidée", lui fait remarquer Me Pascal Rouiller, avocat de 5 des 66 accusés.
"On a essayé de faire le maximum par rapport à nos moyens et à nos prérogatives (...). C'est pas facile de tout voir, de tout récupérer. On fait ce qu'on peut", lui a répondu le témoin.
Le procès, qui s'est ouvert le 3 mars, doit se poursuivre au moins jusqu'à la mi-juillet
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