on y etait !! l'epervier et le matou bras dessus bras dessous, au cris de " contraception et IVG, c'est aux femmes de decider pas au grenouille de bénitiers" ou " liberté, égalité, pour les femmes du monde entier ".
on a vu avec plaisir le MLF et les plus jeunes de ni putes ni soumises qui defilée au rythme des tambours... un peu fraiche la ballade... ce matin j'ai mal à la gorge du coup j'ai appelé au boulot pour prendre un jour de congé, accordé, ça tombe bien je faisais 10h - 20 h !
bon voici la page d'actu du site
www.voila.fr qui est je pense une page afp. moi je ne pense pas qu'on ai ete 10 000 !!! enfin dificile d'estimer un nombre de manifestants à vu de nez, mais quand meme 10 000 sur la place de la republique , la circulation aurait ete arreter non ?
moi j'en ai été bien contente de cette manif dans le boulvard Voltaire, et du grand chocolat chaud qui l'a suivi...
-le matou-
Dossier : 8 mars, Journée des femmes
Journée des femmes en France sur les thèmes de la laïcité, égalité, parité
PARIS (AFP),
le 07-03-2005
La France a donné le coup d'envoi des manifestations pour la Journée internationale des femmes le 8 mars, avec un premier défilé à Paris pour la "laïcité" et contre l'"obscurantisme" sur fond d'attente d'une loi pour l'égalité salariale demandée par le chef de l'Etat.
Environ 2.600 manifestants selon la police, 10.000 selon les organisateurs, ont marché dimanche pour "toutes les femmes privées de liberté" à l'appel du mouvement "Ni putes ni soumises" (NPNS). Deux grands portraits de la journaliste Florence Aubenas et de son guide irakien Hussein Hanoun al-Saadi, otages en Irak depuis le 5 janvier, ont ouvert la marche. La présidente de (NPNS), Fadela Amar avait voulu leur dédié cette manifestation, avec une pensée particulière pour toutes les femmes qui sont privées de leur liberté".
La présidente de NPNS a dénoncé "le manque de clarification de certaines organisations féministes", en faisant allusion au Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), qui organise sa propre marche le 8 mars. "Ni putes ni soumises" avait tenu à défiler séparément, soupçonnant le Collectif d'accepter dans son cortège des associations musulmanes favorables au port du voile islamique à l'école.
Laïcité, égalité professionnelle, mais aussi parité hommes/femmes en politique, lancement d'une "marche mondiale des femmes" altermondialiste, lutte contre la violence conjugale, ou pour les droits des femmes partout dans le monde, seront les thèmes de référence de la Journée internationale de la femme du 8 mars.
"Nous sommes les héritières des luttes féminines des années 70 mais il y a des femmes aujourd'hui qui ne peuvent pas jouir des libertés acquises grâce à ces luttes, à cause d'une nouvelle forme de violence liée à l'obscurantisme islamique et l'intégrisme religieux", a affirmé la présidente du mouvement Fadela Amara en présentant le 2 mars à la presse la manifestation soutenue par de nombreuses personnalités (Bertrand Delanoë, Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, Julien Dray pour le PS, Corinne Lepage pour Cap 21, Arlette Laguillier pour LO, ou encore le chanteur Jean-Jacques Goldman et l'acteur François Cluzet).
Dans les institutions, la parité hommes/femmes en politique sera présente au Sénat, qui invite lundi toutes les femmes maires (4076, soit à peine plus de 10% des quelque 36.000 communes) à des "États généraux de la Démocratie locale et de la Parité".
Pour dénoncer les violences conjugales, qui toucherait une femme sur dix selon les estimations, un spot télévisé à base d'images choc est diffusé depuis de mercredi soir à la télévision.
De son côté, Amnesty international-France accueille du 7 au 14 mars en France "cinq défenseures des droits des femmes venues du monde entier" (Afghanistan, Colombie, Russie, Maroc et République démocratique du Congo), après avoir annoncé une campagne contre l'excision.
Le 8 mars sera sans doute aussi l'occasion de préciser les attentes sur la loi sur l'égalité salariale hommes/femmes demandée par le président de la République Jacques Chirac le 4 janvier, pour "parvenir à l'égalité" dans ce domaine "dans un délai maximum de cinq ans".
La loi devrait être prête pour "la deuxième quinzaine de mars", a indiqué jeudi la ministre de la Parité et de l'Egalité professionnelle, Nicole Ameline.
La CFTC, qui a eu accès à un avant-projet, regrette déjà que la loi soit "très en-deçà des propos du président de la République".
Et la présidente UMP de la délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale, Marie-Jo Zimmermann (UMP), a déjo prévenu le gouvernement qu'elle "n'accepterait pas n'importe quoi".